Comment avez-vous découvert le dispositif « action collective » ?

Charline Menard « Pierre Grimaud (chargé de mission à l’Aract Pays de la Loire) a pris contact avec nous directement. On avait déjà été en relation avec lui à l’occasion de l’écriture d’un article sur l’égalité professionnelle femme/homme au sein de l’entreprise. On a aussi vu une publication sur LinkedIn de la communauté de commune sur l’action collective. Ces deux éléments réunis associés à notre intérêt sur le sujet nous ont convaincu ».

Angélique Marsault « C’est le projet d’école de Mathias qui nous a encouragé à intégrer le dispositif qui nous permettait de structurer le projet au sein de l’entreprise ».

Charline « On savait qu’on allait y trouver des objectifs, un suivi et un accompagnement ».

Qu’est-ce qui vous a intéressé dans le principe de l’action collective ?

Angélique « On a apprécié le fait d’être avec d’autres entreprises. C’est le partage de connaissances qui est motivant ».

Charline « Et comme on n’était pas avec des entreprises de l’agro-alimentaire comme nous, on a pu s’aider des idées des autres en prenant un point de vue différent ».

Qu’avez-vous pensé du format et du contenu des sessions ?

Charline « C’était un format participatif avec des ateliers, ça nous permettait de faire un travail sur notre entreprise et sur un projet précis. Ça nous a aussi demandé de se creuser les méninges. Chaque session était bien adaptée à l’avancement du projet par rapport à chaque étape. Ça permettait de diriger nos projets, ça nous donnait un avant-goût de ce qu’on allait faire en intersession, on y a trouvé des guides de bonnes pratiques pour améliorer notre groupe de travail, les pistes vers lesquelles aller, etc ».

Angélique « On prenait aussi vraiment le temps, chose qu’on ne peut pas toujours faire au quotidien. Les sessions nous forcait à bien travailler sur le sujet. Et puis c’était bien d’avoir des animateurs qui nous aident pour savoir vers quels projets aller, qui nous challengent, et qui nous donnent un point de vue extérieur.».

Qu’avez-vous déjà mis en place au sein de votre entreprise à la sortie de ces 3 sessions ? Quels chantiers avez-vous identifié ?

Charline « (1) On a fait notre première réunion annuelle en septembre avec un partage d’informations sur l’entreprise. L’objectif : fédérer, créer un moment d’échanges en terminant pas un temps convivial (chose qui n’avait pas eu lieu depuis le covid). On a d’ailleurs été agréablement surpris de l’implication des collègues car elle n’était pas obligatoire mais on a eu plus de 50% de participants.

Angélique « C’était un chantier important pour nous car c’était l’une des actions prioritaires ressorties lors d’un questionnaire mais aussi lors du jeu des essentiels QVT.

(2) Ça nous a permis aussi de remettre sur la table le chantier de l’accueil des intérimaires car cela fait un moment qu’on en parle sans avoir pris le temps de s’y attarder. On a pu redynamiser et redonner le cap sur cette action ».

Charline « On a aussi constaté un intérêt certain sur cette action puisque déjà 8 personnes se sont inscrites sur ce groupe. On sent que les gens ont envie que ça bouge ».

Comment avez-vous effectué votre diagnostic et choisi vos chantiers ?

Mathias Loiret « On a utilisé le jeu Les essentiels QVT lors d’une réunion avec des personnes de la production et des bureaux mais aussi du CSE. C’était assez naturel, chacun lisait sa carte à tour de rôle et s’en suivait un débat tous ensemble pour la placer sur les différents piliers ».

Angélique « À la suite du tri, l’un des participants a émis l’idée d’effectuer une matrice de décisions qui nous a permis de déceler nos chantiers prioritaires ».

Charline « Tous les autres projets considérés comme non prioritaires ont été conservés et affectés à un référent chargé de commencer à travailler dessus ».

LE CONSEIL DE L'ENTREPRISE

Charline « Dans un premier temps, c’est important d’avoir un COPIL solide avec des visions différentes et motrices. Puis, on a trouvé que l’utilisation du jeu pour effectuer le diagnostic était nécessaire pour structurer la démarche et lancer la machine »

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L’Aract Pays de la Loire remercie les CLEFOP Vendée qui, dans le cadre de leurs comités territoriaux entreprises emplois (CTEE), ont promu cette action auprès des développeurs économiques et des acteurs de l’emploi pour contacter les entreprises des territoires et agir localement.

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