On connaissait l’absentéisme. Voici désormais le présentéisme. La succession des termes devient problématique : une cause chasse l’autre qui en génère une nouvelle, entretenant une sorte d’escalade, tandis que les mots se galvaudent. Ce nouveau vocable, en l’occurrence, permet de qualifier la manifestation de dysfonctionnements dans l’entreprise. Il illustre des phénomènes que chacun comprend intuitivement… Ainsi, le présentéisme, même s’il renvoie à des acceptions différentes, évoque tantôt le burn-out aux conséquences dramatiques, voire à l’extrême, la mort par épuisement, tantôt des horaires à rallonge ou encore le fait de venir au travail malade, de témoigner de son engagement en restant tard le soir, pour montrer sa motivation ou de faire tout simplement acte de présence sans avoir la « tête au boulot »…
Ce numéro de Travail & Changement est disponible en téléchargement sur le site de l’Anact