Via les médias, nous avons pléthore d’illustrations des conséquences possibles des RPS sur l’individu. Mais il existe aussi les conséquences sur les collectifs et le travail.
Aussi, voici trois niveaux de conséquences possibles, si les situations à risque psychosocial ne sont pas prévenues ou accompagnées :
Des conséquences possibles sur la santé et la performance de l’individu
Physiologiques : tension artérielle, problèmes cardiovasculaires, migraines, troubles du sommeil, intestinaux, TMS
Psychologiques : fatigue, ennui, nervosité, sensibilité accrue, dépression, difficulté de concentration, perte de mémoire
Comportementales : agressivité, troubles alimentaires, problèmes sexuels, dépendances (alcool, tabac, café, drogues, anxiolytiques), baisse de l’ambition…
Des conséquences possibles sur la santé et la performance du collectif
> Conflits interpersonnels
> Tensions entre acteurs internes et/ou externes
> Coopération professionnelles moindre
> Désengagement des salariés au travail
> Travail en mode dégradé
> Incapacité à réguler des situations
> Absentéisme accru
Des conséquences possibles sur la santé et la performance de l’entreprise
> Perturbation de l’activité sur un ou plusieurs services
> Dégradation de qualité de service ou de production
> Impact sur l’image de marque
> Missions ou objectifs non atteints
> Désorganisation de la production
> Retards importants sur la production
> Perte de marché, de référencement, de clients
> Coût des conséquences individuelles et collectives
> Non conformités, perte de certification…
Autant d’indicateurs individuels ou collectifs qui nous renseignent sur la probable existence de situations à risque psychosocial dans l’entreprise.
Attention ! La réciproque n’est pas automatique : des troubles du sommeil, par exemple, ne sont pas systématiquement dus au travail.
Ce sont des indicateurs possibles de situations à risque psychosocial, des « signaux d’alerte » qui peuvent nous amener à regarder ce qui se passe dans le travail, au niveau de l’organisation et des conditions de travail. Pour reprendre l’exemple d’un individu, que la personne soit fragile ou non (santé physique et psychique), est-ce qu’il y a quelque chose dans le travail qui contribue à dégrader cette santé ?
